La découverte de la Gouvernance et du multilinguisme
L’objectif de la première phase du SMSI était de formuler de façon parfaitement claire une volonté politique et prendre des mesures concrètes pour poser les bases d’une société de l’information accessible à tous, tout en tenant pleinement compte des différents intérêts en jeu.
Ce Sommet permis la rencontre des peuples de toutes nationalités et, ce qui n’était pas tout à fait prévu, de la remise en cause de l’hégémonie étasunienne sur la Racine. La gestion des extensions CCTLDs (extension des codes pays), géré par l’ICANN, fut au centre des débats. Le multilinguisme s’invita dans les discussions sur la Gouvernance et provoqua une prise de conscience des gouvernements.
L’implication de la Société Civile signifiait également la présence du monde de la Recherche. C’est au cours de ce Sommet que Francis Muguet, venu en voisin curieux, s’impliqua pour toujours dans la Gouvernance et arriva, in extremis, à faire inscrire la mise à disposition des publications scientifiques sous Logiciel Libre dans la résolution.
A Genève, 50 chefs d’État ou de Gouvernement et Vice-présidents, 82 Ministres et 26 Vice-ministres de 175 pays, ainsi que d’éminents représentants d’organisations internationales, du secteur privé et de la société civile ont apporté un appui politique à la Déclaration de principes de Genève et au Plan d’action de Genève qui ont été adoptés le 12 décembre 2003.
Plus de 11 000 participants de 175 pays ont assisté au Sommet et aux activités connexes.